Du 1er au 3 mai
Après une bonne nuit de sommeil, plutôt confortable pour une nuit sous la tente, nous reprenons la route… ou plutôt la rivière…
Les oiseaux sont toujours là, aux aguets…
Nos 2 poulets aussi, apprécient le paysage
Et soudain, Carlos, notre guide, fait arrêter les barques et fait descendre tout le monde. Des petits lémuriens jouent dans les arbres au dessus de nous…
Mais l’accès est compliqué au milieu des broussailles hautes et les lémuriens plutôt rapides…
Il nous faudra une petite demi-heure pour pouvoir s’approcher ! Mais encore, ils sont hauts dans les arbres et on ne peut que les deviner… (Heureusement que nos appareils photos ont des bons zooms…).
Nous voilà donc repartis sur nos barques.
Pendant que certains rament, d’autres flemmardent et prennent le soleil…
En tout cas, le paysage est toujours aussi joli.
En parlant de ceux qui travaillent, on croise d’autres rameurs qui ne sont pas au bout de leurs peines. Ce sont les bateaux qui ont emmené d’autres groupes de touristes il y a quelques jours et qui doivent maintenant remonter à contre-courant pour rejoindre leur village (… et recommencer…).
3 jours de descente, 8 jours de remontée… clairement pas le boulot le plus reposant du monde…
Puis, pour la pause de midi, nous nous arrêtons pas loin de la cascade d’un petit ruisseau qui vient se jeter dans la Tsiribihina.
Le petit chemin d’accès est prometteur puisque nous passons à côté de beaux bassins d’eau turquoise !!
Et cela se confirme puisque nous arrivons devant une très très belle cascade d’eau claire.
Après l’eau boueuse de la Tsiribihina, le contraste est saisissant !
Si l’eau est aussi claire ici, c’est à cause de la roche. Le lit de la rivière repose sur une roche calcaire et dénuée de terre qui permet cette couleur bleue. Des petits bouts de calcaire en suspension dans l’eau sont aussi la cause du côté un peu laiteux et si particulier de l’eau.
En tout cas, nous profitons bien de ce petit coin de paradis et de cette baignade rafraichissante avant de reprendre la route…
Alors que nous continuons notre descente, le paysage change et devient plus vertical.
Nous longeons des petites falaises d’abord….
… puis des plus grosses
Nous longeons les berges pour profiter d’un peu d’ombre.
Il faut dire qu’avec les jours qui passent (et l’altitude qui diminue à mesure que nous avançons), il fait de plus en plus chaud…
Et depuis que nous sommes dans cette « gorge », il n’y a plus du tout de vent et nous sommes bien contents de nous mettre à l’abri du soleil !
Aujourd’hui aussi il nous aura fallu 6 heures de navigation.
Et après un dernier arrêt dans un petit village pour un peu de ravitaillement (en rhum pour l’apéritif notamment…),…
... nous rejoignons la petite plage où nous passerons la nuit.
Et pendant que nous profitons du coucher de soleil,
...notre guide et les deux rameurs s’affairent pour préparer le repas.
Au menu « eau de la rivière » (= cocktail maison) en apéritif et poulet en plat.
Ça y est, nos 2 passages clandestins ont été attrapés, égorgés, plumés et cuisinés. Le repas est excellent, il faut dire que Carlos, notre guide, est un cuisinier hors-pair !!
On passe une excellente soirée, et nous filons nous coucher avant d’attaquer notre dernière journée de bateau.
Notre dernière journée, se passera comme les précédentes.
Avec l’augmentation de la chaleur, les premiers baobabs font leur apparition sur le bord de notre route.
Nous croiserons aussi un paquet d’animaux intéressants :
D’abord ce très joli caméléon tacheté de bleu.
Puis, un peu plus loin, nous ramasserons un bébé martin-pêcheur visiblement tombé de son nid… Nous avons aperçu beaucoup de ces oiseaux si adroits sur la rivière mais ils ont à chaque fois été trop rapide pour notre appareil photo…
Nous apercevrons enfin (de loin…) des crocodiles qui lézardaient sur la berge…
Et pour finir, alors que nous nous approchions de grandes falaises…
Des chauves souris ! Elles se réfugient (sans beaucoup de succès dans certains cas) dans les anfractuosités de la roche pour chercher un peu d’ombre.
Aujourd’hui, nous sommes un peu pressés, alors la préparation et la cuisson du déjeuner se fera dans le bateau !!
Finalement, vers 16h nous arrivons à notre destination, un petit village où nous attend un 4x4.
Un pêcheur croisé près de ce village.
Il nous faudra encore 2 bonnes heures de route avant d’atteindre la ville de Belo-sur-Tsiribihina, la fin de notre périple fluvial.
La dernière étape sera une dernière traversée sur un bac avant d’atteindre la ville. Notez au passage que le bac n’est pas vraiment un catamaran, plutôt 2 bateaux côte à côte sur lequel repose un grand tablier de bois…
Nous sommes un peu fatigués (et rougis par le sable de la piste) mais bien contents d’arriver à destination…