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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 11:15

Le 21 Mai

Le parc de Ranomafana est l’un des parcs les plus connus et les plus visités de Madagascar. Avec ses 41 000 ha de forêt tropicale humide, il fait partie de l’ensemble des forêts humides de l’Atsinanana (groupement de 6 parcs nationaux) classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Parc National de Ranomafana

Nous pensions rester ici 2 jours mais finalement, il semble qu’une journée soit suffisante pour faire un bon tour de la zone visitable (qui ne représente qu'une petite partie du parc).

Le parc est d’abord connu pour être une zone très riche en biodiversité et encore assez mal connue. Au point que plusieurs scientifiques sont en permanence envoyés en mission dans le parc pour étudier les espèces peu connues et en découvrir des nouvelles.

Parc National de Ranomafana

Je vous laisse regarder les chiffres, je ne relèverai que les 350 espèces d’araignées et les 106 espèces d’amphibiens qui feront plaisir à ma maman….

Et également les micromammifères qui comprennent notamment le Microcèbe, un lémurien qui mesure à peine 12cm !! (sans la queue…).

L’un des grands succès de ces missions d’exploration fut en 1991 lorsque fut découverte une nouvelle espèce de lémurien : l’Hapalémur Doré…

Bon c’est une espèce très rare donc on n’a pas pu en prendre une photo. A la place, par contre, je vous présente Propithecus Edwardsi.

Parc National de Ranomafana

Un lémurien de la famille des Indridés qui rassemble les plus grandes espèces. Mais ce petit animal ne s’est pas montré très coopératif, préférant généralement nous montrer ses fesses que sa tête….

Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana

Un autre exemple de la richesse du parc est que nous avons croisé un guide malgache qui travaille avec les scientifiques et qui « possède » 2 animaux ayant son propre nom car c’est lui qui les a repéré le premier : une grenouille et un serpent aveugle vivant sous terre…

Le parc est situé à la transition entre les Hautes Terres et la « Frange côtière » et est constitué de grandes collines aux pentes parfois abruptes, multipliant les écosystèmes. Il est également parcouru par un réseau abondant de rivières et cours d’eau qui dévalent des collines.

Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana

Les chemins sont larges et bien tracés…

… et nous nous retrouvons vite dans une forêt dense et épaisse.

Parc National de Ranomafana

Nous croisons également des petits Maki Bruns, des lémuriens dont nous commençons à avoir l’habitude.

Parc National de Ranomafana

Ainsi qu’un de leur petit, ce qui est plus original.

Parc National de Ranomafana

Après un passage par un point de vue, nous passons devant des pierres disposées de façon étranges.

Parc National de Ranomafana

Il s’agit d’anciennes sépultures tribales. 2 ethnies vivent dans le parc, les Betsileos et les Tanalas et ils occupent encore ponctuellement le parc notamment pour des rites sacrés.

Puis nous arrivons dans une forêt de bambous.

Parc National de Ranomafana

Cette forêt est une des richesses du parc car elle permet le développement de tout un écosystème intéressant et très rare dans un parc naturel de Madagascar.

Parc National de Ranomafana

On a aussi la chance d’y découvrir notre dernier lémurien de la journée, l’Hapalemur griseus.

Parc National de Ranomafana

Ce lémurien vit essentiellement la nuit et se pelotonne à la cime des arbres pendant la journée. Comme toute la famille des Hapalémurs, son repas est constitué uniquement de bambous malgré leur toxicité. En effet, les bambous sont très riches en cyanure et l’on ne sait à ce jour pas encore comme ces animaux font pour l’assimiler.

A mesure qu’on avance, la forêt devient de plus en plus dense et sauvage et nous permet de découvrir des plantes étonnantes.

Parc National de Ranomafana

Une liane au motif compliqué

Parc National de Ranomafana

Une petite fougère arborescente

Parc National de Ranomafana

Une bien plus grande fougère arborescente

Parc National de Ranomafana

Un figuier étrangleur (l’arbre d’Alex…). Ce parasite va petit à petit entourer l’arbre existant et le vampiriser jusqu’à l’étouffer complètement et le faire mourir.

Parc National de Ranomafana

Des épiphytes, c’est-à-dire des plantes qui poussent sur le tronc ou sur les branches d’un autre arbre sans toutefois le parasiter. L’arbre servant seulement de support pour atteindre plus facilement la lumière du soleil…

Parc National de Ranomafana

Un caféier sauvage

Parc National de Ranomafana

Ou encore ces petites fleurs qui poussent en grappe…

Parc National de Ranomafana

… à l’abri sous de grandes feuilles.

Enfin, cette fougère nid d’oiseau impressionnante est en fait elle aussi une épiphyte. Elle repose sur la petite branche en diagonale que l’on voit en bas à gauche sur la photo.

Parc National de Ranomafana

En chemin, nous avons traversé plusieurs petits ruisseaux et nous nous arrêtons finalement au bord d’une rivière pour notre pause pique-nique.

Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana

Admirer la position stratégique de Natalie au sommet de sa petite pierre permettant d’éviter les sangsues qui se sont jointes à notre casse-croûte…

Au passage nous découvrirons un surprenant animal dans cette petite clairière, je vous laisse deviner lequel.

Allez, je vous aide un peu, il y a une grenouille camouflée en feuille en plein centre de la photo…

Allez, je vous aide un peu, il y a une grenouille camouflée en feuille en plein centre de la photo…

Enfin, nous terminerons la visite par deux derniers animaux:

- Cette sorte de perruche dont on ignore le nom…

Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana

Et ce « caméléon-feuille » tout à fait impressionnant.

Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana
Parc National de Ranomafana
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