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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 10:20

16 Mai

Ca y est, nous sommes arrivés en début d'après-midi à Tuléar, le bout de notre longue descente de la RN7.

Il nous restera encore les 900km à remonter pour rejoindre Tana, avec une ou deux belles étapes en chemin, mais ça commence à sentir la fin du voyage...

Mais bon, c'est pas pour ça qu'on va pas profiter de notre temps ici...

Tuléar et Anakao

Notre après-midi à Tuléar se passe tranquillement.

Après avoir posé nos affaires dans l'hôtel recommandé par Alice (de l'Isalo) avec superbe vue sur la mer ; nous avons pour mission de retirer de l'argent et organiser la traversée du lendemain pour Anakao, supposée plage paradisiaque au sud de Tuléar.

Tuléar et Anakao

En effet, Tuléar à beau être sur la côte, il n'y a pas de plage directement accessible. Après avoir fait le tour de pas mal d'agences, nous finissons par trouver notre pirogue à moteur pour le lendemain.

17 Mai

Nous avons rendez-vous au petit matin près du port de Tuléar, à l'agence que nous avons choisie pour nous acheminer à Anakao.

Anakao est bien reliée par la terre à Tuléar mais elle est située de l'autre côté d'une baie qui rallonge sérieusement le trajet par la route... Et puis la piste est dans un état déplorable, alors finalement c'est plus rapide le bateau !

Tuléar et Anakao

La rue est en terre battue, comme toutes les rues hors centre-ville et l'activité est déjà intense avec les pêcheurs qui partent en mer, les vendeurs ambulants et les petites échoppes vendant café et gâteaux...

Nous admirons toute cette agitation en attendant que notre piroguier aillent acheter de l'essence...

Tuléar et Anakao

Quand l'essence est enfin arrivée on charge nos bagages dans une charrette à zébus (on nous a aussi proposé de nous y asseoir mais nous avons préféré marcher, par pitié pour ces pauvres animaux) et en route pour la pirogue....amarrée à quelques dizaines de mètres du rivage !

Il faut qu'ils risqueraient de se faire piéger par la marée descendante s'ils s'approchaient plus du rivage...

Image des plus surprenantes que cette charrette à zébus qui ira jusqu'à la pirogue, avec de l'eau jusqu'en haut des pattes (comme nous d'ailleurs).

Tuléar et Anakao
Tuléar et Anakao

Il nous a fallu 3 heures dans notre petite pirogue à moteur pour atteindre Anakao et sa grande plage tant attendue...

Heureusement la mer était calme et notre piroguier très délicat, personne n'a été malade.

Tuléar et Anakao
Tuléar et Anakao

Par contre l'hôtel (Peter Pan) qui nous a été vendu avec le trajet en pirogue n'est pas tout à fait à la hauteur des descriptifs qui nous en avaient été fait la veille : nous avons bien une chambre pour nous 4 et une israélienne qui nous a rejoint mais la salle de bain commune n'a pour porte qu'un simple rideau... En plus l'eau pour se doucher est de l'eau de mer, pas très pratique...

Les gérants de l'hôtel, deux italiens peu sympathiques, nous expliquent que nous devons prendre un repas par jour dans leur hôtel....et que tous les autres hôtels du village fonctionnent ainsi !!

Tuléar et Anakao

Soit, nous prenons notre déjeuner chez eux... Les pâtes sont directement importées d'Italie, et sont donc très bonnes mais dans les pâtes au crabe on cherche vraiment le crabe ! Les chambres ne sont pas chères certes, mais les pâtes sont hors de prix !

Nous décidons d'un commun accord que nous quitterons cet hôtel dès demain !

Après le repas, nous partons visiter le petit village (ou plutôt l'assemblement de huttes sur la plage) qui vit quasi exclusivement de la pêche et du tourisme.

Les gens sont au moins aussi pauvres ici qu'ailleurs...surtout que nous n'avons toujours pas compris d'où ils tirent leur eau potable... et les alentours sont complètement désertiques rendant impossible toute culture rizicole ou potagère...

La visite du village est pourtant l'occasion pour nous de nous amuser avec les enfants qui sont ravis de nous courir après pour nous serrer la main ou faire les clowns devant l'objectif.

Par contre, la plage qui longe le village est l'occasion d'un assez dégoûtant slalome entre les crottes de chiens, de cochons, et les vomis d'humains. Et oui, ici, tout se fait dans la mer : la vaisselle, la pêche, et les besoins naturels...

Tuléar et Anakao

Du coup, pour profiter de la plage sans ces inconvénients, nous allons un peu plus loin...

Tuléar et Anakao
Tuléar et Anakao

Nous passons le reste de l'après-midi à longer la plage (en s'éloignant du village), et à admirer de très nombreux coquillages (sur la photo un Bernard l'Hermite).

Nous nous faisons régulièrement accostés par des villageois qui nous proposent langoustes et tours en pirogue pour aller sur l'île de Nosy Ve et par des villageoises qui nous proposent des massages ou de petits objets d'artisanat.

Pour "partager les ressources touristiques", comme ils nous l'ont tant répété, nous prenons rendez-vous avec deux pêcheurs le soir même pour manger une langouste fraîchement pêchée et pour demain nous avons rendez-vous avec l'un des deux pour aller sur la petite île en face d'Anakao où on peut faire du snorkelling.

Le dîner sorti tout droit de l'océan (langoustes et cigalles de mer grillées accompagnés de riz à la sauce tomate maison) sera mille fois meilleur que le déjeuner à Peter Pan... et beaucoup moins cher évidemment !

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