10 au 12 Mai
Ce matin, lever avec le soleil pour affronter l'objectif de cette rando : le Pic Bobby, plus haut sommet accessible de Madagascar (en fait le 2ème plus haut de l'île...)
La nuit n'a pas été trop mauvaise vues les conditions, mais depuis une semaine nous enchaînons les nuits courtes et/ou difficiles, et la fatigue se fait sentir dès le petit matin (pour Natalie en tout cas!).
A marcher à flanc de falaise nous pouvons admirer toute la vallée...
A peine retrouvés lors d'une pause, nos co-randonneurs reprennent leur allure de cabris gambadant dans les montagnes...
Pendant ce temps, nous, nous admirons les fleurs...
La dernière partie de la montée a vu un net changement de végétation, voire sa complète disparition en fait. Nous sommes passés d'une végétation de broussaille assez basse, des petits arbustes assez ramifiés (une végétation classique d'altitude) à une plaine de cailloux.
Et nous arriverons tout de même au sommet, à 2 658 m, comme tout le monde!! La vue est très impressionnante avec un paysage très minéral...
Plus que 3 heures de descente vers le camp pour déjeuner....ensuite nous repartirons pour encore 3 heures jusqu'au camp de cette nuit.... courage !
A peine le temps d'avaler nos pâtes aux légumes (un peu froides car visiblement nous ne sommes pas en avance !) que nous devons repartir.
Heureusement, le dénivelé de cet après-midi est moins important que ce matin.
Nous commençons par passer dans l'autre vallée à travers un paysage qui semble désolé, et duquel les arbres ont disparu ; avec en fond ces immenses falaises si caractéristiques de ce massif.
Après pas mal de marche dans ce paysage, celui-ci change radicalement pour devenir "lunaire".
C'est effectivement le nom du paysage ci-dessous. Ce paysage porte ce nom à cause de la nature très rocailleuse du site. Nous ne marchons plus sur de la terre mais sur des cailloux et de nombreuses gros rochers jonchent le site... Par contre, la présence de végétation, même un peu rachitique, nous gène un peu dans un paysage dit "lunaire"...
Mais, à notre avis, le plus beau arrive pour la fin : après cette traversée du paysage lunaire, nous descendons dans la deuxième vallée. Le paysage est très différent de ce que nous avions vu dans le reste du parc, et avec ces palmiers en pleine montagne, on se croirait dans Jurassic parc !!
Nous arriverons, enfin, assez fatigués, avec des genoux en plus ou moins bon état en raison des nombreuses marches, au dernier campement, au bord de la rivière.
Cette nuit le vent sera tellement fort que la tente se pliera sur nous !! Mais nous sommes si fatigués que la nuit sera tout de même réparatrice.